Né en 1979 à Elche en Espagne, DEMSKY s’est d’abord fait un nom dans le milieu du graffiti dans les années 1990. À partir de 2010, il s’ouvre à d’autres médiums et explore des concepts issus de la physique, comme le continuum espace-temps et les perceptions subjectives du réel. Entre abstraction futuriste et rétro-technologie, DEMSKY conçoit son art comme un langage émotionnel, un outil de connexion humaine et de guérison personnelle. Il collabore régulièrement avec des artistes internationaux, des marques, des studios de design et des galeries d’art contemporain à travers le monde.

À la base des fresques de Fabien Hupin, aka NEAN, il y a toujours un morceau de musique qui guide le choix des couleurs et les textures des aplats de peinture. L’influence du cinéma se fait également sentir dans les cadrages et la composition à travers un subtil jeu de plans. Autodidacte, cet artiste belge né en 1991, aujourd’hui installé à Bruxelles, aime capturer des moments suspendus, sujet central de son travail qu’il conçoit comme un vecteur d’émotions. Explorant le rapport entre l’homme et son environnement, sa démarche figurative plonge le spectateur dans une expérience contemplative et immersive.

Comptant parmi les chefs de file de la scène urbaine polonaise, cet artiste né en 1987 développe un style figuratif et onirique. Particulièrement poétiques et colorées, les fresques monumentales de BEZT, de son vrai nom Mateusz Gapski, mettent en scène des personnages souvent solitaires, en présence d’animaux, végétaux ou objets, créant un détournement de situation qui confine au surréalisme. Diplômé des Beaux-Arts de Lodz en 2012, il pratique aussi la peinture en atelier. Ses œuvres sont exposées dans de nombreux pays d’Europe, des États-Unis et d’Amérique latine.

Yankamanta est né dans les Andes équatoriales, où il a été profondément influencé par le dessin et la peinture indigéniste. Son travail cherche à ouvrir un dialogue autour des droits humains, des récits historiques et des mémoires plurielles. À travers ses œuvres, il invite à réfléchir sur nos différences et la manière de cohabiter avec elles, dans une perspective d’apprentissage mutuel.

De son vrai nom Arthur Maslard, RATUR est né en 1983 au Havre. Formé à la communication graphique, il bifurque vers le graffiti puis le muralisme. Ses fresques font jaillir la lumière et les couleurs dans des portraits hyperréalistes où les visages semblent se fragmenter en éléments naturels tels que des feuilles ou des fleurs. Ses œuvres, souvent inspirées de la mythologie, de la peinture classique européenne ou encore du cinéma, invitent à réfléchir à la fragilité du monde et à apprécier la beauté du vivant. Ratur a participé à de nombreux projets en France, en Californie et au Canada, entre autres.

Depuis ses débuts dans le graffiti à l’âge de 9 ans, Manuel Delgado, aka MURFIN, n’a jamais cessé de peindre. Explorant sans cesse de nouvelles techniques, l’artiste andalou s’est progressivement intéressé à l’histoire de l’art, ce qui l’a conduit à la peinture en atelier. Son style est reconnaissable à ses formes abstraites et une palette de couleurs très énergique, combinée à une figuration réaliste, flirtant fréquemment avec le surréalisme. Street-artiste prolifique, MURFIN peint et expose dans le monde entier, tout en enchaînant les collaborations avec de grandes marques dont il désigne les produits et les boutiques.

Né en en 1987 à Zagreb, LONAC est une figure du street art croate. Illustrateur, muraliste et peintre, ce diplômé des Beaux-Arts de Zagreb a su s’imposer sur la scène internationale grâce à son style unique, entre photoréalisme et surréalisme. Dans ses portraits hybrides, l’humain fusionne avec des éléments naturels ou mécaniques, créant des compositions poétiques et introspectives. Captivantes et émouvantes, ses œuvres sont éparpillées de la Chine aux États-Unis, en passant par l’Europe. En 2016, le site spécialisé Widewalls classait son mural Nitpicking parmi les plus beaux du monde.

Architecte de formation, Wiam Azhar trouve dans la peinture, qu’elle pratique en autodidacte, un moyen d’évasion et d’expression personnelle. Aujourd’hui âgée de 23 ans, elle se pose comme une observatrice de la vie quotidienne dont elle capture l’essence à travers une œuvre figurative qui intègre des éléments emblématiques de la culture marocaine : zellige, thé à la menthe, jeux de cartes…. Teintées de nostalgie, ses fresques aux couleurs vives et à la composition détaillée figent des instants, des émotions, qui entrent en résonnance avec la mémoire collective.

Kyosuke Shimogori, plus connu sous le nom de SIMO, est un artiste japonais né en 1988 à Oita, actuellement basé à Osaka. Membre de plusieurs collectifs artistiques, il évolue dans des environnements collaboratifs tout en poursuivant une pratique individuelle, au Japon et à l’international. Portant une attention particulière aux matériaux, aux couleurs, aux formes, ainsi qu’aux phénomènes naturels tels que la réflexion et la réfraction de la lumière, il collecte des images qu’il mêle dans des compositions fluides et poétiques, quasi abstraites.

Les muraux d’Oussama Moussaoui, aka MASAWI, opèrent une synthèse entre héritage culturel et expression urbaine contemporaine. Il faut dire que cet artiste marocain, né à Casablanca en 1993, s’est d’abord formé à la calligraphie arabe avant de se tourner vers le street art. Ses fresques, souvent réalisées à l’aérosol, transforment les lettres en compositions dynamiques et vibrantes qui rendent hommage à la richesse culturelle du Maroc. Inspiré par les traditions de son pays, MASAWI s’attache à produire des œuvres porteuses de sens sur les thèmes de l’identité, de la mémoire et de la spiritualité.